Responsable de 44% de l’énergie consommée en Europe, les habitations constituent l’un des principaux leviers de la transition écologique. D’autant que près de la moitié des logements sont actuellement chauffés au gaz ou au fioul, deux sources d’énergie polluantes majoritairement importées, en contradiction avec les objectifs environnementaux divers.
La mutation du secteur de l’immobilier passe nécessairement par la rénovation énergétique des bâtiments, mais ce n’est pas la seule composante à prendre en compte.
Nous devons également prendre les conséquences sociales des investissements!
Une grande partie des bâtiments qui nécessitent une réhabilitation se trouvent dans les quartiers populaires. Des secteurs où certaines copropriétés sont parfois en difficulté et pour lesquelles il est impossible d’imposer des investissements en raison de la situation financière de ses propriétaires. Face à ce constat, la mise en place de plans de rénovation est nécessaire pour atteindre les objectifs fixés par un plan de rénovation énergétique.
- Le toit : la chaleur monte, donc le toit est la principale source de déperdition thermique d’une maison. Environ 30% de la chaleur domestique s’y échappe notamment à cause des combles peu ou pas isolés.
- Les murs : C’est par là que près de 20% de la chaleur quitte le logement. Déperdition de chaleur causée principalement par une isolation insuffisante à l’extérieur.
- Les fenêtres et les portes, et plus précisément les joints et les vitrages laissent s’échapper 15% de la chaleur.
- Le renouvellement de l’air et les fuites sont à l’origine de 20% des déperditions de chaleur d’un logement. En effet, la ventilation (primordiale pour que votre maison reste saine et éviter les problèmes d’humidité), la hotte, les seuils, les fissures, la cheminée, … sont autant de passages permettant à l’air extérieur de pénétrer chez vous et inversement.
- Les planchers bas représentent 10% du total des déperditions énergétiques d’une maison. Mal isolé, le sol est conducteur de froid et génère de l’inconfort.
- Les ponts thermiques : Ce sont des zones discontinues entre les matériaux et les parois de la structure rompant ainsi la barrière isolante. Ils sont responsables d’environ 5% de l’échappement de l’air.
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Isolation
A partir des années 70, les toitures ont généralement été isolées.
- Isoler le toit : Avec son contact permanent entre l’intérieur et l’extérieur et son exposition au vent, il est la première cause de déperdition de chaleur d’une maison.
- Isoler les murs : Généralement isolés de l’intérieur, l’idéal est de réaliser une isolation thermique par l’extérieur avec de l’enduit ou des planches de bois. Il est également possible de jouer sur l’épaisseur des murs lors de la construction.
- Choisir des fenêtres et des portes isolantes : Pour empêcher les déperditions de chaleur au niveau des vitrages, il est important de choisir un double voire un triple vitrage.
- Limiter les fuites d’air : L’aération de votre maison est primordiale pour qu’elle reste saine. Cependant, il faut faire attention aux petites pertes de chaleur possibles.
- Isoler le sol : La meilleure solution pour une bonne isolation thermique de votre sol c’est la réalisation d’un vide sanitaire accessible ou non.
- Réduire les ponts thermiques : Idéalement, il faut isoler par l’extérieur.
Cogénération
on produit simultanément de la chaleur et de l’électricité au moyen d’un moteur alimenté avec un seul combustible. Il peut s’agir d’un combustible fossile (mazout ou gaz naturel) ou d’un combustible renouvelable (biogaz ou biomasse).
La technique a surtout été développée pour les grands bâtiments qui ont un besoin de chaleur important
principe d'une cogénération .
Panneaux Photovoltaïques ?
L’électricité produite est soit auto-consommée en temps réel, soit injectée sur le réseau.
Auto-consommation :L’électricité verte auto-consommée permet à un propriétaire de couvrir une partie de son besoin d’énergie avec sa propre production.
L’autoconsommation
permet donc de réduire la quantité d’électricité prélevée du réseau, faisant ainsi des économies en diminuant le montant de la facture d’énergie.
Les communautés d’énergie :
ont pour objectif principal de procurer des bénéfices environnementaux, sociaux ou économiques tant à leurs membre qu’au niveau du territoire où elles exercent leurs activités, plutôt que de générer des profits financiers.
Partage intra-bâtiment
Grâce à la nouvelle ordonnance, le partage d’électricité au sein d’un même bâtiment est à présent possible, sur base libre et volontaire, entre clients actifs agissant conjointement.
Ce type de partage doit répondre aux conditions suivantes :
- L’électricité doit être issue de sources d’énergie renouvelables (par exemple via des panneaux photovoltaïques) ;
- L’installation de production d’électricité issue de sources d’énergie renouvelables doit être située dans ou sur le bâtiment ;
- Les participants au partage doivent être situés dans le bâtiment où se trouve l’installation de production ;
- Chaque participant au partage doit rester couvert par un contrat de fourniture auprès d’un fournisseur d’énergie.
Par ailleurs, chaque participant doit être muni d’un compteur intelligent qui permet de mesurer les flux d’électricité (tant de la consommation que de l’injection) sur une période quart-horaire. La gestion des données de comptage et le calcul de la répartition des volumes partagés (selon les modalités fixées par les utilisateurs du réseau concernés) sont effectués par Sibelga.